Paris le 6 juillet 2021 – Lors des récentes annonces, le gouvernement appelle à accélérer le déploiement du plan de relance, qui doit davantage « s’adapter aux nouvelles réalité économique des entreprises » … Une situation compliquée pour le secteur de l’industrie qui semble, 1 an après le lancement du plan de relance, pris dans un « effet ciseau » : les investissements dans l’innovation et la décarbonations ne produiront des effets que dans plusieurs années, alors même que les impacts de la fin de la désindustrialisation française se font de plus en plus ressentir… Dans ce contexte, en plus de favoriser la relance économique, destinées à sauvegarder l’emploi, et les investissements dans l’innovation, pour préparer l’avenir, le plan doit également permettre de gagner la bataille de la relocalisation. Pour cela, la stratégie du plan de relance doit œuvrer davantage à la modernisation d’une industrie plus traditionnelle, fragilisée depuis de nombreuses années. Des investissements qui ne répondraient pas – à court terme – aux objectifs d’innovation et de création d’emplois, mais qui s’avèrent pourtant indispensables pour doper la compétitivité de la France. Plus que jamais, la relocation est l’un des enjeux majeurs de toutes les grandes puissances (Chine, Etats-Unis, Europe…) ; Un enjeu que vient encore exacerber une crise historique des matières premières bien partie pour durer…

 

  • Comment orienter le plan pour gagner la bataille de la relocalisation ?
  • Quels sont les leviers à développer pour renforcer véritablement la compétitivité des entreprises ?
  • Pourquoi la transformation et la modernisation de certains secteurs traditionnels de l’industrie ne doivent pas être reléguées au second plan ?
  • Le montant total des aides disponibles pour la modernisation des industries traditionnelles est-il aujourd’hui suffisant ?
  • Doit-on flécher davantage les investissements pour favoriser les fournisseurs et les achats made in France ?
  • Crise des matières premières : pourquoi faut-il (re)créer des filières qui produisent des produits de bases ?
  • Modernisation de l’industrie et création d’emploi : doit-on revoir les critères ?
  • Les investissements dans l’innovation et la décarbonation permettront-il de compenser la faiblesse structurelle de l’industrie française ?

 

Philippe Portenseigne, Directeur Innovation & Energy au sein du groupe EPSA, se tient à votre disposition pour vous apporter un éclairage/analyse sur ce sujet

 

 

Passionné par l’innovation et le développement des entreprises, Philippe Portenseigne accompagne depuis plus de 10 ans des entreprises de toutes tailles dans la transformation de leurs modèles (déploiement opérationnel et mobilisation des ressources financières). Ayant exercé aussi bien en cabinet spécialisé en financement qu’en conseil en stratégie et organisation, Philippe Portenseigne dispose d’une vision 360° et prospective des grands enjeux des entreprises.