11ème édition du baromètre Randstad des salaires non-cadres

 

Au premier semestre 2019, c’est en Auvergne-Rhône-Alpes qu’un salarié non-cadre touche le salaire le plus élevé en France, avec une moyenne de 1 672 euros bruts mensuels. La rémunération s’y inscrit en hausse de 2,3% (+ 37 euros) par rapport au premier semestre 2018, selon le dernier baromètre Randstad. La région Auvergne-Rhône-Alpes affiche ainsi une rémunération nettement supérieure à la moyenne nationale. En 2019, la rémunération moyenne d’un salarié non-cadre en France a en effet progressé de 1,8% pour un salaire de 1 636 euros bruts mensuels. Cette revalorisation importante masque toutefois quelques disparités. Côté secteurs, dans la région, le BTP affiche le salaire moyen le plus élevé, avec 1 740 euros bruts mensuels (+1,7%), mais c’est l’Industrie qui affiche la plus forte progression (+2,6% à 1 695 euros). En Auvergne-Rhône-Alpes, la palme de la plus forte revalorisation revient aux professions intermédiaires avec une nouvelle augmentation nette de 3%, après +5,3% en 2018. Avec une hausse de seulement 0,8% les employés connaissent la plus faible revalorisation régionale. Le baromètre des salaires non-cadres de Randstad est une étude objective basée sur les salaires réels issus de l’analyse de 247 122 fiches de paie en Auvergne-Rhône-Alpes.

 

 

Auvergne-Rhône-Apes : le salaire moyen le plus élevé de France

En 2019, le bulletin de paye des salariés non-cadres prolonge le dynamisme de 2018, inédit depuis 2013. Il s’établit, au niveau national, à 1 636 euros, contre 1 607 euros un an plus tôt, en hausse de +1,8%. Les non-cadres bénéficient de la bonne résistance de la croissance économique, de la bonne orientation de certains secteurs à l’image du BTP et de l’Industrie et de la pénurie de compétences sur le marché du travail qui pousse les entreprises à consentir à des augmentations.

La région Auvergne-Rhône-Alpes affiche une croissance nettement supérieure de 0,5 point à la tendance nationale avec une hausse des salaires de 2,3% (1 672 euros contre 1 635 un an plus tôt) et affiche le salaire moyen le plus élevé de France.

Si la revalorisation de la fiche de paie en Auvergne-Rhône-Alpes est sans commune mesure avec celle du Smic (+1,5% en 2019), elle reste corrélée au niveau du salaire minimum. Ainsi, au premier semestre 2019, un salarié non-cadre dans la région percevait en moyenne une rémunération supérieure de 9,9% au salaire minimum (1 521 euros). Cet état de fait s’explique par la forte concentration des salaires non-cadres dans le sillage du Smic.

 

L’évolution des salaires par qualification en Auvergne-Rhône-Alpes

 

 

En Auvergne-Rhône-Alpes, les professions intermédiaires (1 866 euros bruts par mois en moyenne en hausse de 3%) et les ouvriers qualifiés (1 710 euros bruts par mois en moyenne, en croissance de 2,8%) bénéficient de la revalorisation salariale la plus importante.

Les ouvriers non qualifiés (1 633 euros, +2,1%) voient également leur bulletin de salaire s’apprécier nettement, mais dans des proportions moindres. Les employés (1 614 euros, +0,8%), voient leur salaire stagner.

En 2019, les salaires en Auvergne-Rhône-Alpes restent supérieurs à la moyenne nationale, à l’exception des professions intermédiaires. Pour cette catégorie de salariés, la rémunération moyenne est quasi équivalente à la moyenne nationale, du fait de deux années de forte appréciation (1 866 euros contre 1 869 euros au niveau national).

 

L’évolution des salaires par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

 

Dans la région, le secteur du BTP reste le plus rémunérateur avec une rémunération moyenne de 1 740 euros, grâce à une progression dans la tendance nationale (+1,7% en 2019). Le salaire moyen du secteur est d’ailleurs supérieur à la moyenne nationale (1 724 euros, en hausse de 1,6%)

Les salariés non-cadres de l’Industrie, qui bénéficient de la plus forte revalorisation (+2,6%) voient leur rémunération croître à 1 695 euros mensuels, en hausse de 42 euros par rapport à 2018 (1 653 euros). Cette hausse importante maintient le salaire du secteur à un niveau nettement supérieur à la moyenne nationale (1 644 euros, en hausse de 2%).

En Auvergne-Rhône-Alpes, comme dans le reste du pays, le secteur des services est le moins rémunérateur. Le salaire moyen régional y est de 1 602 euros bruts, en hausse 1,6%. Une situation strictement équivalente à la moyenne nationale (hausse de 1,6 % pour un salaire moyen de 1 602 euros bruts par mois).

 

Auvergne-Rhône-Alpes par rapport aux autres régions de France

 

 

Méthodologie

  • Étude basée sur les salaires réels et sur l’analyse de 247 122 fiches de paie de salariés intérimaires Randstad en Auvergne-Rhône-Alpes sur les premiers semestres 2019 et 2018. L’égalité de traitement impose qu’un salarié intérimaire soit rémunéré au même niveau qu’un salarié titulaire. Cela garantit une bonne représentativité des salaires.
  • Tous les domaines sectoriels du marché de l’emploi français sont couverts à travers l’analyse de 124 métiers non-cadres.
  • Les salaires présentés sont les salaires réels des intérimaires sur la base d’un emploi à temps plein d’une durée de 35 heures hebdomadaires. La base de traitement est le salaire brut mensuel : les congés payés, les indemnités de fin de mission et les primes variables n’ont pas été pris en compte.